Et une images :

Alt texte :

Planche BD de Broussaille, un jeune homme avec des cheveux en bataille et lunette ronde avec le faune, un etre couleur cuivre avec 2 cornes en arrière comme les béliers.

Vignette 1 :

• Décors : Au centre, on voit un faune qui courre et relie avec ses 2 jambes le serpent qui mange la queue, Ourobos et un planétarium avec lune et étoilies. Plus bas, Broussaille écrit sur de papier.
• Texte :

Broussaille : Le faune est un être étrange. Mi-homme, mi-animal…et cependant, pas tout à fait de ce monde. L’homme et l’univers, la terre et le ciel, le corps et l’ame, le coeur et le monde…il relie la mort et la vie. Il relie toutes choses même opposées, les grands écarts ne lui font pas peur. «Je ne suis que passage…» dit-il

Le faune : Voir pour relier et unifier.

Vignette 2 :

• Décors : Broussaille et le faune se baladent au bord d’un lac. Le faune explique à Broussaille le sens de relier.
• Texte :

Relier dit le faune. Mais à superposer le blanc et le noir, on obtient du gris. À trop marier le sucré et le salé, on mange comme au makburger. À tout mélanger, l’eau et le heu, on obtient des cendres mouillée, de la bouillie tiède, du fade.

Il répondit : Relier n’est pas mélanger. Voir les opposés permet non pas de faire leur synthèse mais de cueillir le fruit de leur rencontre. Voir le choc des opposés : là réside toute source d’énergie et de vie, depuis toujour et jusqu’à la fin des temps. Ainsi, ces couples sont-il des sources. L’unique est celui qui voit ces sources éternellement renouvellées.