À l’automne 2025, la plume familière de Camilla Läckberg — icône du polar suédois — opère un virage surprenant : l’autrice annonce la sortie imminente de dix livres audio pour 2026, mais sans avoir elle-même rédigé un mot.
L’écriture d’un bouquin c’est une oscillation entre des phases d’inspiration, de page blanche, de retour en arrière. Ce qui est publié ne reflète pas les idées abandonnées, les réécritures, le processus d’amélioration continue qui permet de partir d’une idée complète et d’en faire une idée réalisée.
Je ne vois pas pourquoi toutes ces choses-là ne pourraient pas avoir lieu dans ce contexte. Il y a tout un tas de très mauvais livre écrit seul. D’autres très bons. De même des mauvais livres écrit à plusieurs et d’autres bons.
Évidemment qu’il existe des bons livres écrits à plusieurs, le problème ici c’est pas la collaboration c’est l’industrialisation.
Quand un nom devient une marque, qu’on délègue la création pour maintenir un flux de produit, ce n’est plus de la littérature c’est de la franchise et du marketing. L’impact de qualité sur tout ce que le marketing touche est systématiquement mauvais, et la structure qui est mise en place est une structure d’exploitation qui rémunère la personne propriétaire de la marque au même titre que celle qui fournit le travail réel. C’est moralement abject et le résultat pour le consommateur est inférieur.
Pourquoi vouloir récompenser ça ? Je trouve ça gênant, dangereux même.
Je ne vois pas pourquoi toutes ces choses-là ne pourraient pas avoir lieu dans ce contexte. Il y a tout un tas de très mauvais livre écrit seul. D’autres très bons. De même des mauvais livres écrit à plusieurs et d’autres bons.
Évidemment qu’il existe des bons livres écrits à plusieurs, le problème ici c’est pas la collaboration c’est l’industrialisation.
Quand un nom devient une marque, qu’on délègue la création pour maintenir un flux de produit, ce n’est plus de la littérature c’est de la franchise et du marketing. L’impact de qualité sur tout ce que le marketing touche est systématiquement mauvais, et la structure qui est mise en place est une structure d’exploitation qui rémunère la personne propriétaire de la marque au même titre que celle qui fournit le travail réel. C’est moralement abject et le résultat pour le consommateur est inférieur.
Pourquoi vouloir récompenser ça ? Je trouve ça gênant, dangereux même.