À l’automne 2025, la plume familière de Camilla Läckberg — icône du polar suédois — opère un virage surprenant : l’autrice annonce la sortie imminente de dix livres audio pour 2026, mais sans avoir elle-même rédigé un mot.
L’écriture d’un bouquin c’est une oscillation entre des phases d’inspiration, de page blanche, de retour en arrière. Ce qui est publié ne reflète pas les idées abandonnées, les réécritures, le processus d’amélioration continue qui permet de partir d’une idée complète et d’en faire une idée réalisée.
Cette idée sent la médiocrité. C’est ce qui se passe en général quand un livre utilise un ghostwriter. Bonne lecture de slop.
Soit ça, soit l’idée est totalement déléguée à la personne qui écrit le bouquin auquel cas… c’est pire en fait. N’importe qui peut trouver des bonnes idées, c’est la réalisation qui représente 95% du travail. Rémunérer la personne qui a fourni 5% du travail et son image de marque pour le travail de quelqu’un d’autre c’est du peak capitalisme, ça ne mérite pas d’être récompensé.
L’écriture d’un bouquin c’est une oscillation entre des phases d’inspiration, de page blanche, de retour en arrière. Ce qui est publié ne reflète pas les idées abandonnées, les réécritures, le processus d’amélioration continue qui permet de partir d’une idée complète et d’en faire une idée réalisée.
Je ne vois pas pourquoi toutes ces choses-là ne pourraient pas avoir lieu dans ce contexte. Il y a tout un tas de très mauvais livre écrit seul. D’autres très bons. De même des mauvais livres écrit à plusieurs et d’autres bons.
Évidemment qu’il existe des bons livres écrits à plusieurs, le problème ici c’est pas la collaboration c’est l’industrialisation.
Quand un nom devient une marque, qu’on délègue la création pour maintenir un flux de produit, ce n’est plus de la littérature c’est de la franchise et du marketing. L’impact de qualité sur tout ce que le marketing touche est systématiquement mauvais, et la structure qui est mise en place est une structure d’exploitation qui rémunère la personne propriétaire de la marque au même titre que celle qui fournit le travail réel. C’est moralement abject et le résultat pour le consommateur est inférieur.
Pourquoi vouloir récompenser ça ? Je trouve ça gênant, dangereux même.
L’écriture d’un bouquin c’est une oscillation entre des phases d’inspiration, de page blanche, de retour en arrière. Ce qui est publié ne reflète pas les idées abandonnées, les réécritures, le processus d’amélioration continue qui permet de partir d’une idée complète et d’en faire une idée réalisée.
Cette idée sent la médiocrité. C’est ce qui se passe en général quand un livre utilise un ghostwriter. Bonne lecture de slop.
Soit ça, soit l’idée est totalement déléguée à la personne qui écrit le bouquin auquel cas… c’est pire en fait. N’importe qui peut trouver des bonnes idées, c’est la réalisation qui représente 95% du travail. Rémunérer la personne qui a fourni 5% du travail et son image de marque pour le travail de quelqu’un d’autre c’est du peak capitalisme, ça ne mérite pas d’être récompensé.
Je ne vois pas pourquoi toutes ces choses-là ne pourraient pas avoir lieu dans ce contexte. Il y a tout un tas de très mauvais livre écrit seul. D’autres très bons. De même des mauvais livres écrit à plusieurs et d’autres bons.
Évidemment qu’il existe des bons livres écrits à plusieurs, le problème ici c’est pas la collaboration c’est l’industrialisation.
Quand un nom devient une marque, qu’on délègue la création pour maintenir un flux de produit, ce n’est plus de la littérature c’est de la franchise et du marketing. L’impact de qualité sur tout ce que le marketing touche est systématiquement mauvais, et la structure qui est mise en place est une structure d’exploitation qui rémunère la personne propriétaire de la marque au même titre que celle qui fournit le travail réel. C’est moralement abject et le résultat pour le consommateur est inférieur.
Pourquoi vouloir récompenser ça ? Je trouve ça gênant, dangereux même.